Depuis le début de l’année 2022, la France fait face à un nombre croissant de démissions. Conséquence de la crise sanitaire, ce phénomène de “grande démission” est l’occasion pour certains salariés de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Décryptage.
D’après une étude de la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) publiée en août dernier, depuis fin 2021 et début 2022, le nombre de démissions a atteint un niveau historiquement haut avec près de 520 000 démissions par trimestre, dont 470 000 démissions de CDI. Pour autant, ce phénomène n’est pas inhabituel et se produit même de manière cyclique. Le taux de démission est bas durant les périodes de crise économique et augmente en période de reprise, et ce de manière d’autant plus forte lorsque cette dernière est rapide. “Durant les phases d’expansion économique, de nouvelles opportunités d’emploi apparaissent, incitant à démissionner plus souvent”, peut-on lire dans cette étude.
Ce phénomène apparaît d’abord aux Etats-Unis courant 2021 sous le nom de “Great Resignation”. Suite à la pandémie du Covid-19, le nombre de salariés quittant volontairement leurs emplois a nettement augmenté, que ce soit pour changer d’entreprise, se reconvertir ou tout simplement arrêter de travailler. Si ce mouvement est d’une intensité moindre dans les entreprises françaises, il déstabilise pourtant beaucoup d’employeurs et d’observateurs du monde de l’emploi, car les raisons sont moins liées au salaire qu’à une forme de crise existentielle dans la perception que chacun a de son travail. Les confinements successifs ont contraint les salariés à travailler autrement – en télétravail avec des horaires flexibles – et les ont aussi incité à prendre du recul sur leur activité. Le soutien du gouvernement envers les métiers dits “essentiels” a conduit une grande partie de la population active à s’interroger sur le sens de son travail. Les nombreux sondages sur la question le confirment : 43% des actifs envisagent de quitter leur emploi dans les deux ans pour un travail qui a plus de sens.
Une quête de sens
La question du sens est d’autant plus complexe qu’elle interroge différents pans de la vie professionnelle. On pense en premier lieu à l’utilité sociale, c’est-à-dire au fait de contribuer de manière positive à la société mais le sens d’un travail se trouve également dans le fait de se sentir considéré et d’être impliqué dans la vision d’une entreprise afin de donner du sens aux tâches que l’on accomplit quotidiennement. Enfin, le sens d’un travail n’existe pas si la personne ne tire pas de bénéfices personnels de cet investissement : à quoi bon travailler si la personne n’en profite pas par ailleurs dans sa vie personnelle ?
Pour toutes ces raisons – et malgré les risques que ce choix comporte – l’entrepreneuriat est de plus en plus attractif. Selon l’Insee, le nombre total d’entreprises créées au cours des douze derniers mois est en hausse avec, en données brutes, une augmentation de 2,1% en glissement annuel. Si l’entrepreneuriat fait peur à certains, d’autres y voient l’opportunité de s’inventer une vie professionnelle sur-mesure, car s’installer à son compte c’est : se construire un quotidien plus adapté à ses besoins pour se dédier à des projets personnels ou à sa vie de famille, choisir pour qui et sur quoi on veut travailler, et pratiquer des tarifs à hauteur de ses compétences.
La Communauté Partners d’iziwork : une aventure entrepreneuriale
Plus de responsabilités, plus d’impact, et plus de liberté, c’est le choix qu’ont fait les Partners d’iziwork, la Communauté des Entrepreneurs de l’intérim en France. Créée en 2020, elle regroupe des chefs d’entreprise indépendants aux profils variés qui s’emploient chaque jour à développer l’accès à l’emploi dans leur territoire et à transformer durablement le secteur de l’intérim. Soutenus autant par l’équipe d’iziwork siège que par la Communauté des Partners, ces nouveaux entrepreneurs ont l’opportunité de se lancer sereinement dans une aventure entrepreneuriale qui redonne du sens à leur vie professionnelle.